Profil du président Ablassé Ouedraogo

Fils de cultivateur, je suis très attaché aux valeurs du terroir ainsi qu’aux valeurs culturelles qui sont le fondement du bien-vivre ensemble de notre Nation. Je comprends bien les réalités du quotidien de tous nos compatriotes qui subissent de plein fouet les effets de la crise multidimensionnelle que vit notre pays.

Né le 30 juin 1953 à Dabaré, j’ai effectué ma scolarité à l’école primaire publique de Boussé, dans le Kourweogo, seul et loin de ma famille et de mon village chez un Tuteur. J’ai fait mes études secondaires au Lycée Philippe Zinda Kaboré à Ouagadougou, et mes études supérieures à l’Université Nationale du Gabon et à l’Université de Nice en France.

Cela a forgé mon caractère, mon sens des responsabilités et surtout mon courage et ma détermination d’apprendre et de réussir à l’école pour saisir l’unique chance qui m’était offerte de prendre mon destin en main.

C’est ainsi que j’ai développé ma grande capacité de travail, mon amour pour la rigueur, la discipline, et l’intégrité. Ces valeurs primordiales ont été essentielles pour décrocher mon Doctorat de 3ème Cycle en Sciences Economiques de l’Université de Nice (France) et mener une carrière exceptionnelle dans le système international et sur la scène politique burkinabè.

Dans la fonction publique internationale, j’ai notamment occupé des postes de Haut Fonctionnaire des Nations Unies, de la Banque Africaine de Développement (BAD) et celui de Directeur Général Adjoint de l’Organisation Mondiale du Commerce (OMC). J’ai aussi occupé le poste de Conseiller Spécial du Président de la Commission de la CEDEAO pour les négociations commerciales ainsi que celui d’Envoyé Spécial du Président de la Commission de l’Union Africaine pour Madagascar et de Médiateur en Chef de la Communauté internationale sur la crise de Madagascar en 2009. A travers ces différents postes de responsabilité, j’ai mené de nombreux programmes de développement, des négociations commerciales et des médiations pour ramener la paix en

Au Burkina Faso, j’ai occupé, entre autres, les fonctions de Ministre des Affaires Etrangères, de Conseiller Spécial du Président du Faso et de Député à l’Assemblée Nationale. Homme aux actions concrètes, j’ai institué la diplomatie de développement pour promouvoir le développement à travers le rayonnement du pays sur la scène internationale et les bonnes relations avec tous les partenaires étrangers. Cela a permis d’attirer plusieurs événements internationaux au Burkina Faso, tels que le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement d’Afrique et de France en décembre 1996, la Coupe d’Afrique des Nations de Football en février 1998 et le Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA) en juillet 1998 et d’autres réunions au Sommet et ministérielles sous régionales et sectorielles ; et de consolider la crédibilité de notre pays.

Patriote dans l’âme au caractère bien trempé, j’ai été au front de la lutte contre la révision de l’article 37 et j’ai joué un rôle clef pour rétablir la stabilité dans le pays usant mes talents de médiateur et de rassembleur pour établir la transition politique de 2014-2015 au Burkina Faso.

Durant les cinq (5) dernières années, homme de vision, de paix, de pardon, de tolérance et de dialogue, je me suis attelé avec abnégation à poursuivre mon combat pour remettre le pays sur le chemin de la paix, de la stabilité, de la sécurité et de la relance économique, à travers un processus de réconciliation nationale inclusif, sincère et ouvert.

Pour mener ce combat, je puise mon énergie auprès de mon épouse, Jeanine RAHATOKA OUEDRAOGO, originaire de la grande île, Madagascar, qui me soutient depuis plus de 40 ans, mes enfants, petits-enfants et ma grande famille à Dabaré et Ouagadougou au Burkina Faso.

Mon optimisme légendaire et mon ouverture d’esprit me permettent d’avoir une vision claire d’un Burkina Faso uni, stable, en paix, en sécurité et prospère que nous reconstruirons tous ensemble.

Tout est possible avec le travail, l’organisation, la discipline, la volonté et l’intégrité. Il faut y croire et mon histoire en dit long sur ce sujet.

Reconstruisons ensemble le Burkina Faso!

Ablassé

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut